La vie est une cerise La mort est un noyau L'amour un cerisier.
Une nouvelle journée vient de commencer ainsi que les cours je vais vous épargner toutes la journée d'une étudiante, je pense que la plupart des personnes la connaissent. Cours, manger, cours, manger, devoirs. En gros c'est ça mais, parfois au détour d'une balade nous faisons des rencontres exceptionnelles. Parfois certaines sont ennuyeuses, d'autres drôle et parfois on déniche une perle rare que nous ne voulons pas laisser partir de sitôt.
Les cours se sont fini avec un tas de choses à faire comme pour ne pas changer la vie de notre rousse. Avant ça elle voulait téléphoner à son meilleur ami, qui lui n'a pas daigné décroché le téléphone, mais, laissant un message comme quoi, il était avec une amie. C'est sans nul doute ce message qui rendit la miss assez triste en cette fin de journée. Il l'avait simplement oublié, c'est ce qu'elle pensait, il avait mieux à faire. Un long soupir sorti de ces fines lèvres, les larmes avaient perlé le long de ses joues, depuis qu'elle avait quitté la Floride. Tout partait de travers avec son meilleur ami, pour qui elle avait de réel sentiment mais, lui avait couru dans les bras d'une autre. C'est ce que Sakura pensait au plus profond d'elle.
Après avoir pleuré un bon moment, elle se décida à tout faire pour que cette belle fin de journée ensoleillée reste belle, et qu'elle ne voit plus du noir. La rouquine prise son appareil photo en main et se dirigea vers la cour extérieure histoire de se vider la tête en faisant des photographies, oui pour elle c'était son moyen de décompression alors que pour d'autres ce sont la danse, la bagarre, le sport, pour Sakura la photographie était simplement un moyen d'exprimer ses sentiments. Alors qu'elle aurait pu simplement rester dans sa chambre à pleurer toutes les larmes de son corps mais, il en fallait un peu plus pour la faire déprimer. C'est avec son appareil photo que la rouquine arpente la cour extérieur commençant à prendre les cerisiers en photographie.
Fin des cours, Makoto s'étira, c'était une journée plutôt agréable, mais assez longue … Et bien, c'était le moment de sortir de la salle. Il n'était pas dans cette université depuis longtemps, mais suffisamment pour savoir que ce n'était pas en étant aussi distant avec les gens qu'il se ferait des amis. Il n'alla pas poser ses affaires dans sa chambre, gardant son sac en bandoulière, avec un cahier qu'il avait gardé dans une main, avec un stylo, et dans l'autre il avait son téléphone. Il était dans la cour extérieure, dans un endroit un peu isolée, pour passer un coup de fil. Il avait réussi à avoir sa jeune sœur qui n'était pas encore à l'école. Il fallait dire qu'elle avait du mal avec les relations sociales et que ses parents n'osaient pas l'y envoyer. Pour le moment, elle restait dans un cercle restreint. A 4 ans, ce n'était pas le plus important que d'étudier, mais Makoto pensait qu'il valait mieux essayer de la mêler aux autres. Ça lui causerait moins d'ennuis plus tard. Mais bon, il resta plusieurs longues minutes avec elle, et puis avec ses parents, qui étaient moins exigeants avec lui depuis quelques temps. Il fini par raccrocher et s'installa sur un banc pour recommencer à écrire.
Il resta un moment à écrire … Il n'était pas encore dans une histoire, mais bien dans la préparation. Il faisait le monde de sa future histoire. Il n'aimait pas la politique, mais il n'avait pas vraiment le choix pour que ça soit crédible. Il ne voulait pas qu'on dise qu'il avait bâclé son histoire, comme on avait dit de la dernière qu'il avait écrite. Il ne l'avait pas montrée à beaucoup de monde, mais on lui avait demandé pourquoi il y avait un roi, puis un empereur … Il n'avait pas eu la réponse.
Après un moment, il releva la tête. Et vit une personne qui passa devant lui, enfin un peu plus loin … Elle était rousse et prenait des photos … Des cerisiers … Il n'avait jamais été intéressé par la photo, et ne faisait de la vidéo uniquement parce que sa sœur en voulait. Il avait d'ailleurs son caméscope, un tout petit, dans son sac, n'ayant pas spécialement confiance en la clé de sa chambre. En même temps, il 'n’avait pas confiance en grand chose.
Il se leva et s'approcha de la jeune fille … Hum … Comment l'aborder ?
« Euh … excusez moi ? »
Ah mince, voilà qu'il l'avait abordée. Il se mit à rougir légèrement, réfléchissant à toute vitesse. Il n'y connaissait rien en photographie, et même en vidéo … Comment lui parler ?
La vie est une cerise La mort est un noyau L'amour un cerisier.
Absorbée parce qu'elle faisait, les yeux encore un peu rouge la rouquine ne s'en était même pas aperçus qu'une personne c'était approché d'elle. C'est la voix de celle-ci qui la fit légèrement sursauter manquant de faire tomber son appareil photo. Heureusement que la jeune demoiselle avait de très bon réflexe, car elle rattrapa son appareil in-extremis pour son plus grand bonheur imaginez si, il serait tombé sur le sol. La catastrophe de devoir en racheter un cela aurait été un drame pour la jeune femme.
Le cœur battant à tout rompre, la jeune femme porta son regard sur la personne qui lui avait adressé la parole et qui lui avait fait peur par la même occasion. Un petit sourire sur le coin de ses lèvres lorsque le visage de son interlocuteur lui parviens à ses yeux. Ses yeux s'écarquillèrent comme si elle venait d'avoir une illumination, mais avant cela il fallait que la demoiselle lui répond.
-Que puis-je pour vous ?
Lui répondit-elle le sourire coller sur le coin de ses lèvres, elle avait une petite idée derrière la tête et cela pouvait se voir dans son regard. Elle ne quitta pas son interlocuteur du regard attendant qu'il lui donne une réponse à sa question et qu'elle puisse certainement l'aider sur ce qu'il cherchait ou voulait.
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