Holà ! (terminé)

Nyo n'est ni vraiment grand ni petit, il n'a pas une carrure imposante et n'est pas le gars le plus musclé au monde. Il est fin et très agile, il a de grandes mains qui doivent beaucoup lui servir s'il escalade quelque chose. Il a un teint de peau clair, pas trop bronzé mais non plus pas pâle, en été sa peau ne bronze pas des masses, ce qui l'arrange car c'est rare qu'il ait un coup de soleil qu'il mette de la crème ou pas. Il a les cheveux roux et arbore une coupe décoiffée tenant parfaitement bien sans gel, il coupe ses cheveux de manière plus que régulière pour qu’à chaque fois ils repoussent plus vite et pour qu’il ait les cheveux longs. Mais bon il ne faut pas rêver, ses cheveux le dérangent très souvent, d'où le fait qu'il porte des barrettes sur les côtés pour les maintenir. Et si ce ne sont pas les barrettes qui maintiennent ses mèches c’est un serre-tête ou un bonnet pour maintenir le tout. Les casquettes ce n’est pas trop son truc par contre, ça aplatît  trop ses cheveux et sa coupe est détruite en quelques secondes.

Nyo a les yeux bruns, comme la majorité de la population de la planète terre, tout ça pour dire qu'il n'y a rien de bien particulier. Même s’il a une mère française cela n’a rien changé au fait que c’est son père qui portait le gène dominant donc celui des yeux bruns. Des yeux verts lui auraient sûrement mieux été avec ses cheveux roux mais la couleur de ses yeux lui importe peu, et puis s’il les aime bien ses yeux bruns.

Pour ses vêtements cela ne sort non plus pas de l'ordinaire, vêtements décontractés ou des fois un costard pour faire plus classe mais toujours et inlassablement des baskets aux pieds.

Nyo est un gars simple d’esprit, il n’y a rien de bien particulier à chercher dans sa manière de penser. Il est très gentil, trop gentil même pour certains, les gens mal intentionnés peuvent facilement se servir de cette bonté d’âme puisqu’en plus d’être gentil et sans rancune il est plus naïf qu’un enfant de six ans. Il croit à tout et ne se pose pas assez de questions sur les attentions d’autrui, et l’absence de rancune chez lui est presque inquiétante. Pour un simple « désolé » qui lui semble sincère, il peut pardonner la pire des choses, et quand on dit la pire des choses c’est vraiment la pire, on pourrait le blesser à mort ou lui enlever ce qu'il aime le plus, il en sera triste mais jamais rancunier, il aura toujours cette même phrase en bouche « ce n’est pas grave, ça arrive ». Et même si oui c’est grave, et même si c’est quelque chose qui mérite de grandes réprimandes il ne sent pas le besoin de le faire, pour lui tant que la personne est consciente du mal et qu’elle s’est excusée envers lui, lui suffit amplement et ça depuis toujours et encore maintenant. Pour certains c’est honorable et sage, pour d’autres c’est démesuré et stupide, mais on n’y peut rien, il pense ainsi et mentir à mon propre ressenti et faisant semblant d’être rancunier n'apportera rien de bien selon son avis.
La seule personne à laquelle il ne peut pardonner aucunes erreurs c’est lui-même, il s'en veut toujours pour ses bêtises quelles qu’elles soient.

Mis à part cela, Nyo est quelqu’un de très positif et déterminé dans ce qu'il fait, il en faut beaucoup pour le décourager. Il ne sait pas si c’est dû au fait qu'il soit vraiment positif ou plutôt parce qu'il est un peu bête. Car oui, Nyo n'est pas très futé, il a de bons résultats scolaires mais mis à part ça il n'est pas une lumière. Autant long à la détente qu’un peu cinglé, on ne pourra jamais croire qu'il est la même personne en classe.

Ce qu'il aime ? Voyons voir… bah le foot ! Oui avant tout, il adore le foot et le basket, c'est un grand sportif et c'est bien le cliché du chien qui court après le ballon, une blague très subtile qui ne revient jamais bien entendu.

À part cela il n’aime pas trop le sucré, ça l'écœure les boissons comme le soda ou le pire c’est les bonbons qui lui donnent la nausée. Le seul  « sucre » que son estomac et lui acceptent c’est le chocolat, le reste il préfère ne pas trop l’approcher.

Sinon disons, sa couleur préférée : Le vert. Pourquoi ? Il n’en sait rien, cette couleur lui inspire la joie et l’été, qui est d’ailleurs sa saison préférée. De plus pour lui, les plus belles pierres précieuses sont les émeraudes qui sont verts justement. Sinon le vert qu'il aime bien dans la catégorie des «  raisons stupides » c’est celui de l’herbe sur le terrain de foot, oui réellement il ne plaisante pas.

Arrivons aux choses indiscrètes, sûrement que ça intéresse les détails comme ça : Son orientation sexuelle. Il aime les femme mais il aime aussi les hommes, oui il est certainement bisexuel mais il imagine que s'il ramène un homme à la maison ça ne va pas intéresser ses parents. Mais bon c’est son choix et cela lui est un peu égal ce qu’ils pensent de son orientation, cela ne change rien à sa vie.

Il est un peu étrange pour la plus part des gens qui ne le connaissent pas, il a des façons étranges de remonter le moral surtout. Parfois quand il fais quelque chose on se rend compte du pourquoi et du comment de son acte qu’après quelques heures ou quelques jours. Il ne cherche jamais la gratitude de quelqu’un à qui il aurait remonté le moral, il est juste content d’avoir pu l’aider.

« - Nous rentrerons très tard et repartons demain à 5 heure du matin, réchauffe ton repas il est dans le frigo »

Comme d’habitude maman, le repas dans le frigo et les parents, ni vu ni connu.

J’ouvris le frigo à la recherche de la mixture préparée par ma mère et découvris un plat de riz blanc. Je poussais un soupire mais souriais, elle est gentille de s’être appliquée pour le faire, je vais le manger. Je réchauffais le plat et me posais sur le canapé devant la télé pour souper. Mes parents travaillent comme super héros dans les pays étranger afin d'aider même les défavorisés et ça depuis mes 8 ans. J’ai maintenant 14 ans, je peux bien rester seul, avant j’avais une nounou mais j’ai dit à mes parents qu’ils pouvaient me faire confiance et m’en dispenser. Ils acceptèrent sans discussion, il faut dire qu’ils n’ont sûrement aucune idée de quel genre d’enfant je suis alors ils acceptent pour éviter le risque de m’offenser.
Tiens en fait, ils passent à la maison et partent à 5h demain ? Hum je pourrais me réveiller pour les voir. Oui je le ferais ça leur fera peut-être plaisir.

Je souris et fini mon repas avant de monter dans ma chambre pour étudier. Je secouais la tête finissant mes devoirs et pris une douche avant d’aller au lit veillant soigneusement à ne pas avoir oublié de mettre le réveil.

Et voilà j’en étais sûr, mon réveil ne sonna qu’à 4h50. Je me levais en sursaut complétement décoiffé et couru en bas. Mes parents faisaient leur dernière vérification ayant préparé toutes leurs affaires.  Sur mon visage se dessina à énorme sourire et je couru vers eux en criant :

- Maman ! papa ! Vous êtes là ! Je suis trop content de vous voir !

Je m’accrochais à la taille de ma mère, qui portait des talons bien trop hauts pour que je puisse l’embrasser, jetant des regards pleins de joie à mon père qui me rendit légèrement mon sourire. Ma mère me tapota la tête et m’embrassa sur le front pour me dire au revoir alors que mon père m’ébouriffa gentiment  les cheveux. Après cela la porte se referma. Ils étaient à nouveau partis pour sûrement un mois voire plus. Je souris et allai me poser sur le canapé du salon face à la télé éteinte dans laquelle je voyais mon reflet. Je souris et me mis à discuter avec le reflet :

« - Hey Nyo ! Ce n’est pas génial ça ? Tu as revu maman et papa ! Cela fait déjà 2 mois que tu ne les avais pas vus et là, tu ne les verras...probablement  pas avant le même laps' de temps… »

Je regardais mon reflet en silence ayant prononcé mes dernières paroles avec beaucoup moins de motivation que les premiers.  Je clignais des yeux en silence puis ressayais sur le même temps joyeux :

« -…mais il ne faut pas se décourager ! Il...il y a des gens qui on pire que toi Nyo...il y en a qui ont pas de parents… c’est juste que tu ne les vois jamais…et qu’ils te laissent seul…depuis six ans… »

Mon sourire ne s’effaça pas de mon visage, mais des larmes apparurent et coulèrent sur mes joues. Je ne pus les arrêter, je pleurais à chaude larmes en gardant mon sourire et soufflais doucement «  Ce n’est pas grave ».


Quelques années plus tard mes parents m'envoyèrent dans un nouveau lycée histoire de me faire changer d'air sûrement. J'avais accepté sans trop de soucis, cela ne changera rien à mes habitudes ou ma situation.